Rakurai [PV Rui]

J'arrivai finalement dans l'écurie. La journée avait été pénible, j'avais vraiment besoin de me calmer... et rien de mieux pour ça que de passer du temps avec le monstre qui me servait de cheval. Comment avais-je réussi à leur faire croire que c'était un cheval comme les autres, je n'en avais aucune idée. En tout cas, cela faisait plusieurs années qu'il était là, et il n'en bougerait pas tant que je ne partirais pas... officiellement, je veux dire. Il me serait difficile de l'emmener en cavale.
J'ouvris son box et ses yeux dorés se posèrent sur moi. J'avançai ma main de son museau et il franchit l'espace qui nous séparait pour que mes doigts l'effleurent. Même dans le noir, les reflets violets de sa crinière étaient visibles. Mais à part sa crinière, ses yeux et sa vitesse folle, rien ne laissait croire qu'un esprit lui avait cédé des capacités. Je ne regrettai qu'une chose, c'était qu'il ne puisse voler. Ma fuite aurait été bien plus simple grâce à cela.

- Tu ne m'en veux pas trop d'avoir voulu partir sans toi?

Il hénit et se rapprocha encore pour poser sa tête sur mon épaule. En plus de ça il n'était pas rancunier... encore heureux, je n'osais pas imaginer ses colères, cela devait être... foudroyant...

Rui avait finalement terminé dans les cuisines. La journée avec très bien commencé jusqu'à ce qu'il tombe sur un couple de noble avec des enfants qui c'était acharné sur lui. Le faisant même trébucher avec un plateau dans les mains. Imaginé le résultat du dégât, il c'était retenu de ne pas crier sur ses enfants, mais la il en avait bien marre. Il sorti du château et ce dirigea vers les écuries. Le seul endroit qui saurait l'apaiser réellement. Il trouva vite l'animal sur lequel il était monté ce matin.

- Bonsoir toi.

La bête hénit doucement. Rui sourit et ouvrit le boxe et ce glissa à l'intérieur. Il posa sa main sur son museau et le caressa doucement pour remonter dans son encolure et lui faire de petit massage circulaire. Il savait que les chevaux appréciaient cela.

- Tu en as pas marre toi de te faire crier dessus ? Ou de servir les gens sans être remercier.

Une nouvelle fois la bête hénit et hocha la tête comme si, il le comprenait. Finalement Rui c'était fait un ami ici. Bon c'était pas un humain, mais c'était mieux que rien et il appréciait les animaux.

Je me figeai en entendant les portes de l'écurie s'ouvrirent à nouveau. Pour une fois que j'étais tranquille... un grognement monta de la gorge de mon 'ami', je lui tapai doucement sur l'encolure, lui rappelant que ce n'était pas des bruits que les chevaux faisaient normalement.

- Bonsoir toi.

Reconnaissant la voix du nouveau serviteur, je soupirai.

- Tu en as pas marre toi de te faire crier dessus ? Ou de servir les gens sans être remercier.

Eh bien, il semblait avoir eu une rude journée lui aussi. Quoique ma journée ne devait pas être comparable à la sienne, je n'avais sûrement même pas à me plaindre.

- Beaucoup pensent que les animaux ne comprennent pas le fait d'être remercié après une besogne alors... ce cheval est totalement d'accord avec vous.

Je laissai courir mes doigts dans la crinière de mon monstre, restant invisible au serviteur. Je ne savais pas s'il reconnaitrait ma voix... auquel cas nous pourrions avoir une conversation comme la veille quand il ignorait mon identité.

- Beaucoup pensent que les animaux ne comprennent pas le fait d'être remercié après une besogne alors... ce cheval est totalement d'accord avec vous.

Rui haussa un sourcil et tourna la tête cherchant la personne ayant dit cela. Mais, il ne vit personne seulement des chevaux et des tonnes de chevaux tous plus magnifique les un que les autres. Rui appuya sa tête au front du cheval et soupira doucement.

- Les gens croient qu'on a pas besoin d'être remercié tout simplement pour eux nous sommes rien d'intéressant.

C'était tout simplement les nobles qui l'avait remercié ce fait très rare peut-être trop rare, il avait eu plus de coups de fouet que de simple merci pour ce qu'il avait fait. Mais bon en même temps quand tu as des visions qui porte malheur tu attend que le malheur pour toi même.

- Les gens croient qu'on a pas besoin d'être remercié tout simplement pour eux nous sommes rien d'intéressant.

Je comprenais ce qu'il disait, pour l'avoir entendu souvent dans les pensées, plutôt que vécu... pour la simple raison que je n'avais pas à faire des choses pour lesquelles on aurait à me remercier.

- C'est pour cela que je déteste cet endroit.

Pour cela que je m'empêche de partir définitivement, de m'enfuir sans jamais revenir ici... je voulais changer ces choses injustes, ou en tout cas essayer de le faire. C'était mon devoir et je l'accomplirais quand viendrait mon tour de régner ici.
Mon cheval hénit, sachant très bien qu'il parviendrait ainsi à attirer l'attention du serviteur. Qui pourrait échapper à ses yeux dorés comme la foudre?

- C'est pour cela que je déteste cet endroit.

Rui haussa un sourcil. De la à détester cette endroit ? Humm ça n'allait pas à ce point pour lui. Il soupira doucement et entendit un cheval hénir, il tourna la tête vers la bête et la regarda de loin fixement.

- Magnifique animal.

C'est la seule chose qui lui venait à la bouche en regardant l'animal fixement. Rui eu droit à un coup de tête de la part de son compagnon. Il rigola avant de flatté le museau de l'animal.

- Ne soit pas jaloux mon ami. Tu est magnifique toi aussi.

Le cheval s'ébouriffa pour hénir une nouvelle fois et Rui ce mit à rire. Décidément les chevaux étaient quelque chose de toujours aussi fantastique pour lui. Il était comprit par eux et cela le rendait heureux.

- Magnifique animal.

Animal qui, à ses mots, se rengorgea. Je haussai un sourcil. Qu'est-ce qu'il était vaniteux. L'autre cheval hénit.

- Ne soit pas jaloux mon ami. Tu es magnifique toi aussi.

Et celui-là était jaloux? Parbleu, les chevaux m'étonneraient toujours. De plus, ils avaient rarement ce comportement, laisser les humains voir qu'ils les comprenaient et agissaient en conséquence. Pour ma part, je trouvais très amusant de les voir s'entêter lorsque les gardes voulaient les emmener à un endroit où ils ne le désiraient pas.
Le monstre tapa des sabots par terre, manquant de peu de m'écraser le pied.

- Hey, doucement! Si tu me casses un pied, tu ne pourras partir en balade... même si nous ne pouvons aller bien loin.

Il hénnit doucement et se cabra.

- Reste poli, c'est tout de même de ta faute si je suis le seul à te monter.

Il se tourna, me présentant son dos, je soupirai.

- Hey, doucement! Si tu me casses un pied, tu ne pourras partir en balade... même si nous ne pouvons aller bien loin.

Rui écoutait attentivement les paroles du garçon. Et bien ce cheval avait sûrement un peu de caractère à revendre. Mais à ce rythme c'est sur que si, il cassait un pied du garçon ça n'irait pas bien.

- Reste poli, c'est tout de même de ta faute si je suis le seul à te monter.

Rui rigola doucement tout en continuant de flatté la bête devant lui qui appuya sa tête sur son épaule, il aimait tant ses animaux pour leur respect et leur gentillesse.

- Peut-être est-il mal dressé. Ou sinon vous le sur protéger. Un animal peut accepté plus d'une personne sur son dos.

Bon ok c'était pas tout à fait vrai. Ça prenait surtout des gens qui dégageait une certaine confiance et énergie. Dans ses moments la les chevaux ce laissait faire plus facilement. Rui lâcha l'animal pour s'assoir dans un coin du boxe. Toute personne lui dirait qu'il est fou que c'est dangereux. Mais il en avait rien a faire. La preuve la bête ce coucha sur le sol posant sa tête sur ses jambes.

- Tu es déjà en amour avec moi ?

Il rit une nouvelle fois et gratta le chafrin de l'animal.

- Peut-être est-il mal dressé. Ou sinon vous le sur protéger. Un animal peut accepté plus d'une personne sur son dos.

Je tournai la tête vers le serviteur et haussai un sourcil. Pour qu'il soit 'mal dressé' il faudrait qu'il ait été 'dressé'... et essayé de dresser un monstre vous... Ce dernier me regarda, attendant que je monte sur son dos.

- Tu es déjà en amour avec moi ?

Apparemment lui aussi avait une certain empathie avec les chevaux. Mais moi ça ne tenait qu'à mon don en fait, sans ça je ne savais pas si j'aurais réussi à approcher ce monstre. Il hénit. Je m'approchai de lui et agripai ses crins pour monter dans son dos. Il se dirigea vers la sortie mais s'arrêta devant le box où se trouvait le serviteur.

- Les chevaux peuvent peut-être accepter d'être monté par plusieurs personnes, mais les monstres acceptent rarement les humains.

Je flattai son encolure alors qu'il hénissait pour approuver mes paroles.

- Les chevaux peuvent peut-être accepter d'être monté par plusieurs personnes, mais les monstres acceptent rarement les humains.

Rui leva les yeux pour voir le prince, il n'était pas très surpris en fait, il avait reconnu sa voix depuis le début, mais en avait rien fait ni rien montré. De toute façon apparemment le prince était la seule personne qui semblait capable d'avoir une conversation assez potable et normal alors bon.

- À croire que nous sommes du pour ce rencontré partout ou nous allons.

Il rit doucement et fit signe à la bête de se levé et elle le fit. Rui ce leva a son tour et s'approcha du bord du box et appuya ses bras sur le bois et ensuite sa tête sur ses bras. Il regarda l'animal un long moment avant de reposer son regard sur celui qui le montait.

- Un monstre, il dégage une assez énorme énergie je dois dire.

Et de plus l'animal semblait finalement pas commode enfin pas réellement quoi.

- À croire que nous sommes du pour se rencontrer partout où nous allons.

Je souris. Oui, visiblement le destin voulait que nos chemins se croisent. Pour quelles raisons? C'était un mystère. Il se releva et s'approcha de la barrière pour observer le monstre. Puis il me regarda à nouveau.

- Un monstre, il dégage une assez énorme énergie je dois dire.

Et pour cause, l'esprit qui l'habitait été puissant. Sa magie était puissante, même si je n'en avais eu qu'une vague démonstration. Je ris doucement aux pensées du serviteur.

- Vous voyez donc pourquoi personne d'autre que moi ne le montent, même s'ils pensent que c'est un cheval... et d'ailleurs, je lui le seul à m'occuper de lui...

Parce que je l'avais recueilli étant bébé, que je n'avais pas eu peur de lui et parce que je le comprenais. Mais même s'il était coincé avec moi alors qu'il pourrait fuir, il veillait sur moi autant que moi sur lui.

- Vous voyez donc pourquoi personne d'autre que moi ne le montent, même s'ils pensent que c'est un cheval... et d'ailleurs, je suis le seul à m'occuper de lui...

Rui n'en doutait pas une seule seconde. Sûrement que des gens avaient essayé et échoué c'était à la limite du comprenable en fait. Le cheval avec lequel Rui était s'avança derrière lui et lui donna un coup de tête dans le dos.

- Mais en même temps, je suis sur que si vous lui demandiez de ce laissé faire par d'autre il le ferait probablement.

Rui ce décala de la barrière et ce tourna vers le cheval dans le boxe pour le caressé une nouvelle fois. Celui-ci était probablement en manque d'affection pour être si affectueux ou sinon...

- Tu veux peut-être te dégourdir les pattes toi hein.

Le cheval hénit en s'ébouriffant doucement ce qui fit rire Rui.

- Mais en même temps, je suis sur que si vous lui demandiez de se laisser faire par d'autres il le ferait probablement.

Il se tourna vers le cheval, je baissai les yeux sur ma monture. Oui, probablement que si je le lui demandais il obéirait, mais il n'aimerait pas être la monture d'un autre humain, il me le faisait comprendre...

- Tu veux peut-être te dégourdir les pattes toi hein.

Je relevai les yeux en entendant le rire du serviteur et un petit sourire se dessina sur mes lèvres. Il semblait aller mieux que tout à l'heure, cela me rassurait un peu.

- Voulez-vous vous joindre à moi?

Mon sourire s'agrandit, un peu plus chaleureux et moins formel. J'espérais tout de même qu'il ne me serve pas les mêmes arguments que dans la matinée.

- Voulez-vous vous joindre à moi?

Rui tourna la tête vers le prince. Est-ce que celui-ci lui demandais vraiment de ce joindre à lui ? Apparemment oui. Il ouvrit le box de l'animal et sorti en premier.

- Oui pourquoi pas.

Cela lui changerait complètement les idées lui faisant sûrement oublier la journée qu'il venait de passé. Le cheval sorti a son tour du boxe. Rui grimpa sur le dos de l'animal sans mal même si, il n'était pas sellé. Comme si, il avait fait ça toute sa vie. Il s'accroche à la crinière du cheval avant de claquer la langue a son palais et l'animal avança.

- Je crois que monté à cheval est la chose la plus détende.

Il ce souvent qu'on lui disait souvent qu'il montait à cheval comme les nobles. Rui n'avait jamais vraiment compris car, à l'époque, il n'avait aucun souvenir d'avoir monté à cheval et de plus c'était inné ça venait tout seul.

- Oui pourquoi pas.

Il monta habilement sur le cheval et le fit avancer d'un claquement de langue. Monter à cru... je pensais être le seul à faire cela, en tout cas dans le château j'étais le seul à le faire. Je demandai en pensée à mon monstre d'avancer à son tour.

- Je crois que monter à cheval est la chose la plus détende.

Je hochai doucement la tête et me plaçai à la même hauteur que lui.

- Oui, probablement.

Je le regardai et observai sa posture, très peu différente de la mienne. Plutôt étrange, car c'était une posture qu'on apprenait aux nobles, les serviteurs et roturiers ne montaient pas aussi droit.

- Vous montez bien... enfin, au moins au pas... dis-je sur un ton de défi.

Je fis un sourire en coin alors que nous arrivions dans la cour de l'écurie. Mon montre commença à taper des sabots, impatient de galoper.

- Oui, probablement.

Rui regardais devant lui tout en flattant l'encolure de sa monture pour l'apaiser au cas ou. Ils approchaient finalement de la sorti de l'écurie, un sourire s'afficha sur ses lèvres.

- Vous montez bien... enfin, au moins au pas... dit-il sur un ton de défi.

Rui tourna la tête vers le prince et laissa un sourire ce dessiné sur ses lèvres. Il continua d'avancer maintenant qu'il était à l'extérieur. Il posa un regard sur le prince et sourit doucement.

- Qu'est-ce que ce ton de défi dans votre voix ?

Il rit doucement, il voulait peut-être faire la course ? Rui n'était pas doué dans cela surtout qu'il était plus du genre a ce tenir tranquille surtout que bon il était au palais et non dans la forêt.

- Vous voulez bien me faire visité le domaine du palais jusqu'à ses limites ?

Rui pourrait ainsi voir jusqu'ou il pourrait traîné et ainsi trouver des endroits calme ou il pourrait être seul à l'avenir.

- Qu'est-ce que ce ton de défi dans votre voix ?

J'arquai un sourcil sans cesser de sourire. Au moins il ne faisait pas semblant de ne pas avoir compris.

- Vous voulez bien me faire visiter le domaine du palais jusqu'à ses limites ?

Une petite moue se dessina sur mes lèvres. Ce n'était pas amusant s'il ne jouait pas le jeu jusqu'au bout. Le monstre ressentit ma déception et hénit doucement, m'empêchant de répondre au serviteur. Je me couchai sur l'encolure, approchant ma bouche de son oreille pour feindre la confidence.

- Je sais, ça aurait été marrant de voir s'il pouvait te battre, Rakurai...

A l'entente de son nom, les yeux du monstre s'illuminèrent, je tournai la tête vers Rui, lui lançant un regard malicieux. Pour une fois que mon envie de m'amuser surpasser celle de m'enfuir d'ici, je me devais d'en profiter.

- Je sais, ça aurait été marrant de voir s'il pouvait te battre, Rakurai...

Rui arqua les sourcils. Il comprenait trop bien ou le prince et sa monture voulait en venir. Il flatta doucement l'encolure de sa monture un moment. Rui croise le regard malicieux du prince. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

- Bon si cela peut vous faire plaisir.

Rui donna un petit coup de talon dans le flanc de sa monture et un second et celle-ci ce mit au trop et ensuite au galop. Il s'accrocha à la crinière de la bête du mieux qu'il pouvait. Il avait fait une fois la course à cheval et c'était pas parce qu'il l'avait voulut, mais bien parce qu'il avait été poursuivit. Ce souvenir était encore un...Aucun souvenir d'avant ses 16 ans était dans sa mémoire. A part ceux d'ou il avait travaillé pour le roi de Guevaudant et encore la.

- Allé je suis sur que tu peux courir encore plus vite, murmura-t-il à l'oreille de l'animal.

Celui-ci hénit et accéléra une nouvelle fois. Rui ferma les yeux un moment et les rouvrit pour regardé ou il devait allé.

- Bon si cela peut vous faire plaisir.

Sur ce, il intima à son cheval de se mettre à courir, celui-ci obéit aussitôt. Et Rakurai ne se fit pas prier pour fire de même, je n'eus même pas besoin d'y penser. Cela dit, il resta à la hauteur de l'autre, ce que je ne comprenais pas. Lorsque je le laissai courir librement habituellement il filait à la vitesse de l'éclair. Pas vraiment étrange vu la magie qu'il possédait.
Les pensées de Rui m'assaillirent, c'était sans doute ce que voulait Rakurai, ou plutôt ce que voulait l'esprit. Je faillis lâcher les crins en me rendant compte du vide béant de sa mémoire. A quoi cela été du? Je raffermis ma prise et fis accélérer le cheval, dépassant finalement le serviteur et le distançant même sans difficulté.

"Vous vous débrouillez bien, mais ce n'est pas assez pour battre Rakurai" dis-je dans sa tête, sachant que ma voix ne seraient pas portée jusqu'à lui.

"Vous vous débrouillez bien, mais ce n'est pas assez pour battre Rakurai" Rui ce figea un moment lachant la crinière de sa monture enfin la tenant maintenant que d'une seule main. Il posa sa main sur son front, il avait cru un instant entendre le prince lui parlé, mais c'était pas possible vue ou il était rendu, il secoua doucement la tête il donna un nouveau petit coup de talon dans les flancs de sa monture. Celle-ci parti vite une nouvelle fois.
Il ce doutait bien qu'il n'arriverait sûrement pas à battre la bête que le prince possédait, mais cela était assez bien quand même. Pour la première fois en tant que serviteur, il s'amusait et profitait vraiment de ce qui pouvait. Un gosse apparu de nulle part et Rui tira sur la crinière du cheval pour qu'il s'arrête au risque de le heurté. Mais l'animal le contourna tout simplement comme si, il avait fait ça toute sa vie.

- Ne refait jamais ça, j'ai cru mourir, dit-il à l'animal.

Il soupira doucement en souhaitant que personne ne l'est vue. Il regarda devant lui, il voyait le prince enfin. Et il ne sait pas pourquoi mais sa monture accéléra encore et il était maintenant a sa hauteur.

Rakurai continuait de courir, ses sabots martelant le sol dans un bruit assourdissant. Je regardai l'horizon, les remparts ne tarderaient pas à nous obliger de nous arrêter, ou tout du moins nous obliger à changer de trajectoire.
Un second bruit de sabor se fit entendre, toujours plus près. Je tournai la tête et vis le serviteur. Je souris. Finalement ce cheval était plus rapide que je le pensais, mais c'était plus amusant avec de la vraie concurrence. Seulement, le monstre n'était pas à son maximum, il accéléra encore, de lui-même cette fois. Comme s'il voulait faire ses preuves devant ce cheval.

- Rien n'est plus rapide que la foudre!

Des étincelles d'électricité apparurent sur la toison de ma monture.

- Rien n'est plus rapide que la foudre!

Rui s'en doutait déjà. L'animal parti une nouvelle fois de l'avant. Alors qu'il allait faire accélérer sa monture celle ci se cambra. Rui eu beau s'accrocher à la crinière de l'animal, il tomba sur le sol un peu plus loin. Étendu dans l'herbe le regard vide plus que autre chose. Son coeur tapait contre ses côtes. Il avait eu la peur de sa vie en fait. Il entendit un miaulement et sa montur hénit. Rui se redressa posant sa main sur son front, il semblait ne pas avoir de dégâts, mais ça, il ne pouvait pas vraiment le savoir.

- Ta eu peur de chat, lança-t-il à la monture en rigolant doucement.

Le dit chat vint vers Rui et se frôla sur son bras en ronronnant. Rui attrapa le chat et et le caressa doucement alors que le cheval qu'il l'avait désarçonné vint vers lui.

- Ça aurait du être l'inverse le chat qui est peur de toi. Et tu sais, j'aurais pu me blessé.

Le cheval baissa la tête comme si, il s'excusait. Rui posa sa main libre sur le museau de l'animal et le flatta. Il regarda ou le prince pouvait être, il semble que celui-ci est continué son chemin enfin la vision de Rui était pas trop clair.

Le rempart se rapprochait rapidement et Rui ne revenait pas. Même ses pensées ne me parvenait pas. Je me tournai en faisant ralentir Rakurai, et je ne le voyais toujours.

- Arrête-toi, dis-je, préoccupé. Oui, je crois aussi... répondis-je à ses pensées.

Il fit demi-tour et refis le chemin inverse jusqu'à ce que Rui soit à nouveau à portée de vue. Je soupirai de soulagement, bien qu'il soit à terre, et ma monture accéléra pour s'arrêter près du cheval blanc.

- Est-ce que ça va? Qu'est-ce qu'il s'est passé?

Mon regard se posa sur une petite boule de poil dans les bras du serviteur. Tout ça à cause de lui? J'espérai qu'il n'y avait rien de grave.

- Est-ce que ça va? Qu'est-ce qu'il s'est passé?

Rui leva les yeux pour voir le prince. Le serviteur laisse un sourire ce dessiné sur ses lèvres et s'accrocha à la crinière de sa monture qui releva la tête. Rui était maintenant sur ses jambes. Tenant la boule de poil d'une main et cette boule de poil c'était endormi.

- Oui ça va enfin, je suppose.

Il soupira doucement comment en être certain, il ne pouvait pas s'auto regardé, mais bon jusqu'à présent il semblait en bonne état.

- Il c'est passé que ce peureux à eu peur d'un chat en l'occurrence lui qui dort dans mes bras.

Il soupira et le cheval lui donna un nouveau coup de tête sur l'épaule et Rui éclata de rire.

- C'est bon, je t'en veux pas.

Comment pourrait-il en vouloir à un animal ? Certes ça aurait pu être dangereux en fait vraiment dangereux, mais bon il semblait qu'il n'y avait pas de bobo.

Je ne cessais de le fixer alors qu'il se relevait, aidé du cheval.

- Oui ça va enfin, je suppose.

En effet, il ne semblait rien y avoir de notable. Il avait juste fait une chute et avait eu une sacrée peur, d'après ce que j'avais capté de ses pensées.

- Il s'est passé que ce peureux à eu peur d'un chat en l'occurrence lui qui dort dans mes bras.

Les pensées du cheval me firent rire doucement. Il s'en voulait tellement et était frustré de ne pas pouvoir le lui exprimer convenablement.

- C'est bon, je t'en veux pas.

Je souris et regardai une fois de plus le chat. Il dormait véritablement paisiblement comme si rien ne s'était passé. Je relevai les yeux vers le serviteur.

- Vous allez pouvoir remonter sur ce cheval ou vous préférez faire le retour à pied?

Je demandais car le cheval semblait avoir peur de le faire tomber à nouveau.