Et voilà, j'étais à présent dans ce nouveau château, diriger par quelqu'un d'autre que moi. Je dois avouer que ça me faisait très étrange de ne pas pouvoir donner n'importe quel ordre aux serviteurs. J'étais habitué ainsi et maintenant, j'allais devoir faire avec cette nouvelle loi. Comme si ça devait s'avérer simple. Je suis pas très conforme à tout ça moi. Je sais seulement que je vais devoir me calmer à présent. Suivre la nouvelle vie qui s'annonce à moi.
Et pour commencer, il s'avérait plus facile pour tout ça de commencer par une petite visite dans cet endroit. Voilà pourquoi j'avais fait le tour du château avant de finalement atterrir dans ce que je devais appeler les jardins. Ils étaient assez beaux, mais moins que ceux de Guevaudant. Les notre étaient cent fois plus impressionnant que ceux-ci. Mais à présent, il ne restait sûrement rien de cette preuve.
Je poussais un très long soupir avant de finalement tourné le coin du sentier pour atterrir dans une grande haie de rose. Je dois par contre avouer que ça reste un spectacle magnifique tout ça. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres et je tendis la main vers les rosiers pour ainsi me retrouver avec une de ces petites merveilles entre les mains. Je portais la fleur à mes narines, respirant de cette façon, la douce odeur qui se dégageait d'elle. Tout a fait délectable !

Rui avait beau devoir servir les gens de ce château, mais encore aujourd'hui, il avait joué au baby sister avec les deux gosses qui lui avait fait voir de toute les couleurs sa première journée. Et maintenant, il voulait ce détendre, il avait donc décidé d'allé dans les jardins royal avec sa petite bête de compagnie. Le chaton était pelotonné tout contre lui et dormait bien sagement. Rui adorait déjà cette petite bête comme si, elle lui avait toujours appartenu. Il lui avait toujours pas trouver de nom par contre.
Il continua d'avancer tranquillement dans les jardins qui était tout simplement splendide en plein jour. Il avait fait sa première rencontre ici celle du prince. Un garçon que trop sympathique, il n'aurait jamais crue que cela arriverait qu'il rencontre quelqu'un de la noblesse si gentil. Un bruit réveilla son compagnon qui lui sauta des bras et parti en courant.

- Hé ne pars pas comme ça.

Rui ce mit à courir derrière la petite boule de poil qui tourna dans le sentier et ce réfugia dans les rosiers. Le serviteur soupira doucement.

Alors que je profitais doucement de la fleur entre mes doigts, une voix me tira de mes pensées et je tournais la tête pour apercevoir une boule de poil se faufiler sous la haie de rosiers. Je me demande bien ce que c'est par contre. Sûrement un chat ou quelque chose du genre. Je levais les yeux vers une personne qui s'avançait dans ma direction, mais en voyant son visage, je restais un peu surpris. Un peu est assez faible comme mot je dois dire.
La rose qui se trouvait entre mes doigts, glissa pour se retrouver sur le sol à mes pieds. C'était impossible. Il ne pouvait tout de même pas être ici dans le même château que moi. Ça devait sûrement être une erreur. Sûrement quelqu'un qui lui ressemblait beaucoup. Un peu trop même.

- Je... Je suppose que vous courez après une certaine bestiole.

Ça devait être évident pourtant. Il était la seule personne à part moi dans ces jardins. Mon regard dériva sur lui quelques instants avant que je ne réalise que j'avais tord de croire que c'était quelqu'un d'autre. La ressemblance était beaucoup trop frappante. Il ne pouvait sans aucun contredire s'agir que de lui. Mais alors comment avait-il fait pour se retrouver ici ? Est-ce qu'il se rappelait ce qui s'était passé ? Ça par contre je crois pas. Père avait bien mentionner qu'il allait lui nettoyer la mémoire pour qu'il oublie tout ce qui c'était passé. Il ne doit donc pas se souvenir de moi.

- Vous êtes un domestique, n'est-ce pas ?

Son expression se fit un peu plus dur comme à son habitude. Il n'était plus seul à présent, alors autant caché les facettes de sa personnalité.

- Je... Je suppose que vous courez après une certaine bestiole.

Rui tourna la tête vers cette personne qui s'adressait à lui. Une bestiole ? Non, mais comment peut-il dire cela ? Un chat n'est pas une bestiole après tout. Mais bon les nobles reste des gens futile qui croit tout savoir de la vie, mais qui en fait ne sais rien de la vie. Il hocha simplement la tête et se pencha et regarda sous la haie.

- Vous êtes un domestique, n'est-ce pas ?

Il releva la tête vers le noble. C'était pourtant évident non ? Il était loin de porté des fringue chique qui le mette en valeur.

- Oui, je suis un domestique.

Il regarda une nouvelle fois sous la haie et vit le chaton. Il tendit le bras et la boule de poil ce frotta contre sa main. C'était pas l'endroit pour des câlins. Il l'attrapa finalement et se redressa avec la petite bête dans les mains. Il lui retira quelque feuille et brindille de son poil jaune tigré.

- Que puis-je faire pour vous ?

Il regarda le noble un moment attendant sa réponde.

- Oui, je suis un domestique.

Cette voix, elle était restée la même malgré toutes ces années. IL n'y avait plus aucun doute à présent, c'était bien Rui. Alors il en était donc rendu à ce point. Je savais bien que ça finirait mal lorsque père avait décidé de le bannir du château. Une chance que personne ne connaisse ici sa vrai identité. J'aurais sûrement mal paru si tout le monde avait su que mon jeune frère était devenu un simple domestique alors que je gardais toute la gloire pour moi.

- Que puis-je faire pour vous ?

Je levais les yeux vers lui, apercevant alors la véritable forme de la boule de poil de tout à l'heure. Un faible sourire se dessina sur mes lèvres avant que je ne porte mon regard sur Rui.

- Rien du tout. Disons que tu n'as qu'à profiter toi aussi de cette belle journée.

Pour une fois que je pouvais être sympa avec lui, je vais pas laisser cette chance passer. Je sais bien que je devrais en abuser comme avant, mais sans Toshi, c'est pas pareil. Ça sera moins amusant. Je me penchais et reprit la rose qui se trouvait sur le sol avant de me redresser en souriant doucement.

- C'est un joli chat que tu as. Comment s'appele-t-il ?

- Rien du tout. Disons que tu n'as qu'à profiter toi aussi de cette belle journée.

Rui fut un peu étonné de ses paroles venant de noble surtout ce n'était pas normal, mais pas du tout. Enfin peut-être que ce noble était quelqu'un d'étranger au fond ou qui savait bien ce conduire. Il était certain que Rui profiterait de cette journée qui était jusque la magnifique. Il vit le noble ce pencher et ramasser une rose sur le sol. Il se releva et posa son regard sur la boule de poil qu'il avait dans les mains.

- C'est un joli chat que tu as. Comment s'appele-t-il ?

Rui baissa le regard sur la bête. Oui, il était joli comme chat, il avait un magnifique pelage jaune orangé et un peu tigré. C'était tout à fait mignon. Mais pour le nom on repassera.

- Il n'a pas encore de nom. J'y réfléchis.

Il fit un petit sourire et le chaton miaula et frotta son visage sur celui du serviteur qui rit doucement. Il se mit a flatter la bête qui ce mit a ronronner une nouvelle fois. C'était plutôt amusant de voir cette bête l'aimé déjà autant que cela.

- Ça fait pas longtemps que j'ai ce chat alors, il est sans nom pour le moment.

Il avait plus dit ça dans un murmure que autre chose, mais bon.

- Il n'a pas encore de nom. J'y réfléchis.

C'était dommage ça par contre. Mais bon, comme Rui venait de le préciser, il réfléchissait à un nom. Du moment qu'il ne prenait pas des jours pour lui en trouver un. Quoi qu'il fallait bien y penser tout de même. Il ne pouvait pas donner n'importe quel nom à ce chat. Mon regard se posa de nouveau sur le visage de Rui avant qu'un léger sourire amusé ne prenne place sur mes lèvres.

- Si ce mignon petit chat n'a pas de nom, je suis certain par contre que son maître en a un.

Et même que je savais déjà quel nom il portait. Mais je voulais seulement être sûr que les prêtres lui est bien laisser son nom original. Quoi que ça pourrait très bien arriver et qu'il est prit un nouveau nom ne se rappelant plus du sien. De toute façon, peut importe le nom qui sortira de sa bouche, je sais pertinemment que ce serviteur est mon jeune frère. J'en mettrais même ma main à couper. Je fis tourner doucement la rose entre mes doigts avant d'ouvrir la bouche de nouveau.

- Pour ma part, c'est Keiji.

Je sais parfaitement qu'il ne se rappelle pas de ce nom, mais je peux tout de même garder un mince espoir que la mémoire pourra lui revenir. Ainsi, je pourrais cesser de me demander ce qu'il devient de lui.

- Si ce mignon petit chat n'a pas de nom, je suis certain par contre que son maître en a un.

Rui releva les yeux vers le noble en souriant faiblement. C'est certain qu'il avait un nom comme toute personne sur cette planète il avait un nom bien à lui c'est tout. Mais depuis quand un noble demandait le nom d'un serviteur ? Habituellement ils étaient du genre, je m'en fou comme dans l'an 40, mais ce noble semblait bizarrement différent.

- Pour ma part, c'est Keiji.

Keiji ? Rui haussa un sourcil un moment. Il avait entendu ce nom quelque part, mais ou ? Il ne ce souvenait pas ça faisait trop longtemps probablement. Ou avec une telle mémoire c'est normal qu'il ne ce souvienne pas.

- Je suis enchanté de faire votre connaissance Keiji.

Il s'inclina légèrement devant le noble simplement par respect car, celui ci était de classe plus haute que la sienne. Il se redressa lentement avec l'animal dans les bras encore une fois.

- Je suis Hanazaki Rui pour vous servir. Si vous avez besoin vous pouvez faire appelle à moi.

Au moins comme ça c'était précis, il savait à qui devoir s'adresser si, il avait besoin d'une quelconque chose. Il était la pour servir ce genre de personne après tout.

- Je suis enchanté de faire votre connaissance Keiji.

Un petit sourire amusé s'installa sur mes lèvres lorsqu'il s'inclina devant moi. Si seulement il savait à qui il s'adresse en ce moment, peut-être qu'il se trouverait ridicule de faire un tel geste devant moi. Mais bon, je peux pas lui en vouloir. C'est notre père qui à causer tout ces ennuis. Il se redressa finalement après quelques secondes et j'effaçais rapidement mon sourire. Il ne faudrait pas qu'il se rende compte de quelque chose de louche maintenant.

- Je suis Hanazaki Rui pour vous servir. Si vous avez besoin vous pouvez faire appelle à moi.

Vraiment ? Alors là si je m'attendais à une telle proposition ! Un léger sourire se posa sur mes lèvres et j'hochais doucement la tête.

- Entendu Rui.

Dans le fond, ça ne pourra que me rappeler de vieux souvenirs de Guevaudant. Tout ces mauvais tours qu'on lui avait fait moi et Toshi. Je sais bien que je ne vais pas m'y remettre maintenant, mais ça pourra toujours être amusant de se rappeler de ces moments passé. C'est seulement dommage que Rui ne se souvienne de rien.

- Ça te dirais de faire un bout de chemin avec moi ?

- Entendu Rui.

Le dit Rui laissa un sourire apparaître sur ses lèvres. Il était bien gentil de ce proposé à ce Keiji. Celui-ci n'appartenant pas à la famille royal de ce palais sinon, il l'aurait croisé il y a un moment déjà. Mais bon un noble séjournant au palais, Rui n'a pas le choix, il doit le servir si celui-ci a besoin de lui après tout. C'était sa vie et son destin de toute façon alors, il ne pouvait rien faire de plus.

- Ça te dirais de faire un bout de chemin avec moi ?

Rui regarda le noble en haussant un sourcil.

- Oui si cela peut vous faire plaisir.

Si c'était ce que ce garçon désirait avoir de la compagnie Rui lui tiendrait compagnie pour faire un bout de chemin avec lui. Et puis bon tenir compagnie à quelqu'un c'était pas quelque chose de compliquer de toute façon en fin au dernière nouvelle nouvelle non.

- Vous voulez allez a un endroit particulier ?

- Oui si cela peut vous faire plaisir.

Bien sûr que ça me ferait plaisir. Ça faisait quand même quelques années que je ne l'avais pas revu. Il serait donc normal que je profite un peu de sa présence, question de voir comment il se porte depuis notre dernière conversation. Dire que ça remonte à loin tout ça et que Rui ne se rappelle de rien. Mais bon, je vais pas me mettre à chialer pour ça. Il y a quelques années, j'aurais été ravi de constater le tout. J'aurais peut-être même organiser un banquet en cet honneur. Mais à présent que je me retrouvais avec seulement lui comme famille, je dois avouer que c'est complètement différent.

- Vous voulez allez a un endroit particulier ?

Je posais mon regard sur le chemin devant nous avant de secouer légèrement la tête.

- Pas particulièrement. Je veux simplement visiter les jardins afin de m'habituer à ce nouveau château.

Je laissais un faible sourire apparaître sur mes lèvres et je détournais la tête, posant mon regard devant moi. À quoi bon penser à tout ça maintenant. J'étais ici pour me refaire une nouvelle vie, donc autant commencer maintenant. Ainsi la douleur sera sûrement moins présente.

- À moins que tu ne connaisse un endroit tout à fait charmant.

Je posais mon regard sur Rui en souriant doucement.

- Pas particulièrement. Je veux simplement visiter les jardins afin de m'habituer à ce nouveau château.

Rui hocha doucement la tête, il comprenait parfaitement ce que le noble voulait dire. Rui avait visité un peu vite fait le château en s'y promenant pour servir les nobles et s'occuper de des enfants si ce n'était pas pour courir après bon. En même temps fallait pas trop demandé au pauvre serviteur. Il soupira doucement et serra le chaton tout contre lui.

- À moins que tu ne connaisse un endroit tout à fait charmant.

Tu ? Le noble le tutoyais ? Était-ce possible qu'un noble soit gentil au point de tutoyer quelqu'un de si bas niveau comme lui. Mais bon apparemment les noble ici débordait de secret ou de surprise.

- Non désolé, je ne connais aucun endroit charmant pour le moment.

Jusque la le seul endroit ou Rui ce plaisait bien dans ce château c'était l'écurie royal, sa chambre et les jardins. Car ceux-ci était tous magnifique.

- Les jardins sont plutôt charmant et splendide.

- Non désolé, je ne connais aucun endroit charmant pour le moment.

Et bien, c'est pas comme si on allait s'en faire pour si peu. Du moment qu'on visite les jardins, ça serait un très bon début.

- Tant pis alors. Contentons nous de marcher tout simplement.

Un léger sourire se posa sur mes lèvres avant que je ne me mette en route sur le petit chemin de terre. C'était pas mal finalement comme jardin. Quoi que comme je le pensais plus tôt, les jardins étaient beaucoup mieux à Guevaudant. Soit, du moment que je peux en profiter quand même, je vais pas m'en plaindre.

- Les jardins sont plutôt charmant et splendide.

J'hochais doucement la tête avant de poser mon regard sur Rui. C'est vraiment dommage qu'il ne se souvienne de rien. Il aurait sûrement penser la même chose que moi.

- Je suis d'accord, mais j'en connais de beaucoup plus magnifique que ceux-ci.

Et ce n'était même pas comparable je dois dire.

- Je suis d'accord, mais j'en connais de beaucoup plus magnifique que ceux-ci.

Rui haussa un sourcil à cette affirmation. Est-ce que cela était réellement possible ? Des jardins encore plus beaux que ceux-ci ? Il en doutait un peu en fait, mais c'est on jamais peut-être avait-il raison. Rui caressa doucement le chaton qui ronronnait de nouveau.

- Si des jardins encore plus beaux existe, je ne le savais pas...

Quoi que Rui se rappelait que quand, il était à Guevaudant il entendait les gens parlé de la splendeur du jardin royaux et de sa grandeur. Mais, il ne l'avait jamais vue en fait.

- Je suppose que ça devait être un endroit magnifique.

Il n'y avait que ça à dire a ce sujet en fait quand on regarde ça.

- Si des jardins encore plus beaux existe, je ne le savais pas...

Bien entendu qu'il ne le savait pas. Il avait tout de même perdu la mémoire. Du moins, on le lui avait effacer. Donc comment pourrait-il savoir que les jardins de Guevaudant valait cent fois plus que ceux-ci. Mais bon, c’est pas si grave que ça. Il finira bien par se souvenir un jour de tout ce qui s’est passé auparavant. Du moins, je vais l’espérer. Parce que je commence à trouver ça vraiment chiant de ne pas pouvoir lui dire qu’il est mon frère. Je voudrais tout de même pas lui faire peur avec toute cette histoire. De toute façon, il me prendrait sûrement pour un pauvre fou.

- Je suppose que ça devait être un endroit magnifique.

J’hochais doucement la tête en souriant.

- Tout à fait. Il y avait des tonnes de roses comme celles-ci un peu partout autour du sentier. Des milliers de fleurs multicolores qui ornait les jardins. Des oiseaux perchés sur les branches des arbres qui chantaient à tût tête. C’était vraiment un endroit merveilleux.

Je poussais un léger soupir, posant mon regard sur la rose qui se trouvait toujours entre mes doigts. Je me demande à présent si tout ça existe encore. Si les jardins sont rester intacts. Ça m’étonnerait beaucoup je dois dire. Si ça se trouve, tout est complètement détruit.

- Tout à fait. Il y avait des tonnes de roses comme celles-ci un peu partout autour du sentier. Des milliers de fleurs multicolores qui ornait les jardins. Des oiseaux perchés sur les branches des arbres qui chantaient à tût tête. C’était vraiment un endroit merveilleux.

Rui écoutait attentivement le discours de Keiji. Et il vint même à s'imaginer ce fabuleux jardin. Il devait vraiment être magnifique. Et avec le chant des oiseaux ça devait être encore mieux. Rui avait toujours aimé ce genre d'endroit. Il passait son plus clair de son temps dans la forêt ou les endroits naturelle. Cela l'apaisait et lui faisait oublié un peu chaque fois la douleur qui le hantait sans la connaître réellement.

- Ça devait être un endroit magnifique. Je suis sur que cette endroit devait être aimé de tous et c'est sûrement encore le cas aujourd'hui.

Sûrement que encore aujourd'hui le jardin dont Keiji venait de lui parlé devait être entretenue et soigneusement arranger pour plaire au monde encore et tout jours. Rui ferma les yeux un moment et soupira doucement il avait jamais vue de jardin si beau, mais au moins avec son imagination il ce faisait une vague idée.

- De quel pays venez-vous ?

C'était une question comme un autre après tout.

- Ça devait être un endroit magnifique. Je suis sur que cette endroit devait être aimé de tous et c'est sûrement encore le cas aujourd'hui.

Peut-être qu’il était toujours aimé de tous, mais seulement en mémoire à mon avis. Tout comme moi en ce moment. Je doute fort qu’il est pu survivre à un tel assaut sur le château. Et de toute façon, puisqu’il n’y avait plus personne pour l’entretenir, il avait sûrement dû dépérir avec le temps. Mais bon, je peux tout de même garder cet infime espoir qu’il se porte toujours à merveille.

- Peut-être, qui sait.

Je posais mon regard sur Rui en souriant légèrement. Si seulement il savait tout ça. Ce qu’on avait dû subir à cause de ses fichus prédictions. C’était de sa faute si tout ça était arrivé. S’il n’avait pas prédit ce désastre… À bien y réfléchir, il ne serait peut-être plus de ce monde en ce moment même. Donc dans un sens, peut-être que les prédictions de Rui étaient malheureuse, mais elles avaient tout de même éviter bien des morts. Du moins, quelques unes.

- De quel pays venez-vous ?

Et voilà la question qui tue ! Je sais bien que je pourrais lui mentir et lui sortir n’importe quoi comme pays, mais ça serait un mensonge de plus pour lui. Je trouve qu’il en a assez eu jusqu’à présent.

- Guevaudant. Et toi ?

- Guevaudant. Et toi ?

Rui tressaillit en entendant le nom du pays. Guevaudant ? Il posa son regard sur Keiji cherchant si, il l'avait déjà vue. Tout le monde à Guevaudant ce connaissait alors bon il devait sûrement l'avoir déjà vue. Mais ou ? Ça il ne ce souvenait pas il n'était pas étonné de ne pas ce souvenir en fait. Il soupira doucement Guevaudant...Est-ce que ce pays lui manquait ? Dans ses quelques souvenirs ça ne lui manquait pas du tout.

- Guevaudant aussi.

Le dit Keiji serait sûrement surpris de voir quelqu'un du même pays que lui dans cette endroit, mais c'était que normal. Rui lui même était surpris de voir quelqu'un de Guevaudant ici. Cette personne devait même connaître son don.

- Je paris que vous savez pour mon don ? Je peux vous demander une faveur ?

Oui, il allait le demandé même si le noble disait non, il s'en fichait il le demanderait.

- Guevaudant aussi.

Au moins, il se souvenait de son pays d’origine. C’était pas si mal quand même. Il aurait très bien pu me sortir n’importe quel pays que les prêtres lui auraient inventer. Mais bon, faut croire que ceux-ci lui ont laisser au moins un minimum d’informations.

- Je paris que vous savez pour mon don ? Je peux vous demander une faveur ?

Je posais mon regard sur Rui en haussant légèrement un sourcil. Je me demande bien quel genre de faveur il veut me demander. Si c’est de garder le tout secret, ça ne sera pas tellement difficile. Maintenant que je l’ai enfin retrouvé, je vais pas courir le risque de le perdre de nouveau. Il est quand même mon frère.

- Oui je sais tout ça.

Je détournais la tête, posant mon regard sur la haie devant nous.

- Et pour la faveur, je suis prêt à accepter n’importe quoi. Tout dépendant de ce que c’est.

J’allais tout de même pas non plus lui offrir la lune. J’ai tout de même un minimum de bon sens en moi.

- Oui je sais tout ça.

Rui ce doutait bien que Keiji savait pour son don. Tout le monde le savait, il avait quand même prédit que des tas de malheur. Et tout le monde de Guevaudant le connaissait pour cela. Même les autres pays avait eu vent de ce qu'il avait prédit sauf ici apparemment, et il voulait que ça reste ainsi. Il avait un travail et un endroit ou vivre.

- Et pour la faveur, je suis prêt à accepter n’importe quoi. Tout dépendant de ce que c’est.

Rui laissa un petit sourire ce dessiner sur ses lèvres. Il allait pas demander quelque chose de super énorme. C'était seulement quelque chose de simple et de plutôt con, mais utile pour lui.

- S'il vous plaît ne dite rien au roi à mon sujet. Il semble que mon nom lui disait quelque chose. Mais, si il vient a savoir que c'est moi qui est prédit la fin de Guevaudant, je suis sur qu'il me jettera hors de Hurlevent.

C'était bien ce qui risquait d'arrivé si le roi savait ce qu'il était. Déjà que le prince savait pour son don, mais en même temps c'était pas quelque chose de grave. Rui cachet le secret du prince et lui cachait le sien.

- Partout ou je suis allé pour avoir du travail on ne m'a pas accepté en me traitant de prophète de malheur. C'est le dernière endroit pour moi ici.

Hurlevent était l'un des seul endroit qui l'acceptait sans connaître la vérité et pourtant il ce disait que si, il savait on le chasserait comme la peste.

- S'il vous plaît ne dite rien au roi à mon sujet. Il semble que mon nom lui disait quelque chose. Mais, si il vient a savoir que c'est moi qui est prédit la fin de Guevaudant, je suis sur qu'il me jettera hors de Hurlevent.

Je me doutais bien que c’était une faveur comme celle-là. Mais bon, même s’il ne me l’avait pas demander, j’aurais garder le secret de mon côté. Je suis peut-être en colère pour ce qu’il a prédit sur Guevaudant, mais je peux pas lui en vouloir éternellement. Et de toute façon, c’est pas comme s’il pouvait contrôler ce genre de choses. C’est un peu comme moi dans le fond, sauf que son don à lui est beaucoup plus noir que le mien.

- Partout ou je suis allé pour avoir du travail on ne m'a pas accepté en me traitant de prophète de malheur. C'est le dernière endroit pour moi ici.

Je posais mon regard sur Rui en souriant faiblement. Alors, voilà une raison de plus pour garder tout ça secret. Je vais tout de même pas lui gâcher la vie encore plus. Il est déjà tombé bien bas en devenant un simple serviteur dans un château. Et dire qu’il a pourtant du sang royal qui coule dans ses veines.

- Ne t’inquiètes pas, je saurais tenir ma langue.

Je fis doucement tourner la rose entre mes doigts avant de porter celle-ci à mes narines pour humer son odeur une nouvelle fois. Ça sera facile de toute façon de ne pas parler. Je l’avais fait jusqu’à présent et je comptais bien le faire encore. Du moins jusqu’au moment où Rui retrouverais la mémoire. En espérant que ce soit pour bientôt.

- Je vais tout de même pas gâcher ta dernière chance d’avoir une bonne vie.

Je lui souris doucement avant de reprendre mes pas sur le sentier, tout en laissant un léger sourire s’encrer totalement sur mes lèvres.

- Ne t’inquiètes pas, je saurais tenir ma langue.

Rui soupira de soulagement. Au moins quelqu'un qui semblait comprendre que son don n'était pas facile et ne fonctionnait pas sur commande malheureusement, il ne décidait pas quand c'est vision apparraissait. Sinon ça serait bien plus simple si c'était le cas.

- Je vais tout de même pas gâcher ta dernière chance d’avoir une bonne vie.

Rui était encore beaucoup plus soulagé maintenant. C'était vraiment rassurant quand on regardais ça. Il ne pouvait pas souhaiter mieux que cela. Il souhaitait simplement avoir une vie un petit peu normal. Il se remit à marcher en même temps que le noble.

- Je vous remercie. Si jamais je peux faire quoi que ce soit pour vous. Je serais la.

Au moins, il pourrais vraiment remercier le noble comme, il ce doit et avec satisfaction. Car ça ne serait pas gentil, si il ne le remerciait pas.

- Je vous remercie. Si jamais je peux faire quoi que ce soit pour vous. Je serais la.

Un grand sourire orna mes lèvres à ses paroles. Comme s’il pouvait vraiment faire quelque chose pour moi ! C’était beaucoup trop difficile à réaliser pour lui demander de toute façon. À part des petites choses inutiles, je vois pas comment il pourrait faire quelques choses pour moi. De toute façon, je ne suis pas trop du genre à abuser de la gentillesse d’un serviteur, d’autant plus que celui-ci se trouve à être mon propre frère.

- Contente toi seulement de profiter de cette deuxième chance et tout sera parfait pour moi.

Je posais mon regard sur lui sans cesser de sourire. Il ne comprendrait sûrement rien de tout ce charabia, mais du moment que moi je comprenais ce que je voulais lui dire, c’était parfait. De toute façon, c’est simplement une requête assez facile pour lui. Il devrait comprendre facilement le sens des mots sans pour toute fois apprendre pourquoi je dis ça. Bon, maintenant valait mieux qu’on change de sujet si je ne voulais pas me retrouver dans de beaux draps en finissant par dire quelque chose que je ne devrais pas.

- Dis-moi Rui, comment t’es-tu retrouver ici, dans le château de Hurlevent ? Tu dois sûrement avoir fait quelque chose entre Guevaudant et ici.

- Contente toi seulement de profiter de cette deuxième chance et tout sera parfait pour moi.

Rui fut un peu surpris par de tel parole, mais en y réfléchissant bien c'était une deuxième chance qu'il avait devant lui c'était tout simplement cela une deuxième chance. Et il allait en profité c'était certain, il n'allait pas la laissé partir et défilé comme ça. Il n'était pas stupide quoi que oui, mais pas à ce point quand même, il avait des limites a être stupide quand, il regarde ça. Mais c'était sur qu'il profiterait de cette chance unique.

- Dis-moi Rui, comment t’es-tu retrouver ici, dans le château de Hurlevent ? Tu dois sûrement avoir fait quelque chose entre Guevaudant et ici.

Le dit Rui tourna la tête vers Keiji en arquant les sourcils. Un noble l'appellant par son prénom et bien. Il croyait avoir tout vue, mais finalement il risquait d'être encore surpris apparemment les surprise ne faisait que commencé.

- J'ai cherché d'autre travail dans d'autre pays et j'ai essayer de me faire oublié pour ce que j'avais fais fait, mais ça n'a rien donné.

Personne ne pouvait oublié ce qu'il avait prédit malheureusement pour lui. Pourtant c'était la seule chose qu'il demandait qu'on oublié ses prédictions qu'il ne choisissait pas d'avoir comme ça. Elle ne ce contrôlait pas malheureusement, mais en même temps si, il les contrôlait, il les éviterais tous et ça ne serait pas mieux.

- Et vous Keiji qu'avez-vous fais ? Je suppose que Guevaudant n'existe plu ?

- J'ai cherché d'autre travail dans d'autre pays et j'ai essayer de me faire oublié pour ce que j'avais fais fait, mais ça n'a rien donné.

C'est à peu près ce que je pensais au fond. Et de toute manière, je crois que c'est normal que personne n'oublie ce qu'il avait prédit. Mais bon, au moins, il avait réussit à se trouver un endroit où presque personne ne le connaissait. De toute façon, moi, ça ne compte pas vraiment.

- Et vous Keiji qu'avez-vous fais ? Je suppose que Guevaudant n'existe plu ?

Un faible sourire s'installa sur mes lèvres. Au moins il se rappelait de sa prédiction sur la fin de Guevaudant. Une prédiction dont tout le monde aurait bien pu se passer.

- C'est exact. À l'heure où l'on se parle, Guevaudant ne doit être qu'un vieux tas de poussière.

Je posais mon regard devant moi en soupirant doucement.

- Et avant d'arriver ici, la seule chose que j'ai fais est de garder le château de Guevaudant avant de finalement le quitter lorsque les choses se sont corsés. ET me voilà maintenant ici depuis quelques jours à peine.

Bien triste histoire pour l'héritier de Guevaudant. Mais bon, avais-je vraiment le choix de partir ou rester ? De toute façon, même si le pays de Guevaudant n'est plus rien à présent, je reste tout de même son héritier. Du moins, juste à cause de mon statut social.