S'éloigner [PV Makio]

- Malheureusement, nous n'y pouvons rien. Tant que les rois seront avides de posséder plus de territoire il y aura des batailles.

C'était certain que temps un voudrait le terrain de l'autre cela ne cesserait jamais, mais il pourrait quand même faire des accords à fin que tout cela cesse, il y a des fois le pouvoir monte trop à la tête des gens. C'était ça le gros problème des gens dans la vie.

- Peut-être qu'un jour tout cela cessera.

Il posa sa main sur la tête du cheval et le caressa doucement. Bah à défaut que son chaton l'est abandonné.

- Je vous conseille de passez la nuit complète ici. Je suis sur qu'il mettrons des soldat partout qui vérifierons toute personne à cheval ou a pied.

- Peut-être qu'un jour tout cela cessera.

Il fallait l'espérer. Mais c'était une utopie qui serait difficile à atteindre. Mais si il y avait de l'espoir pour y arriver, je ferais tout pour l'établir.

- Je vous conseille de passer la nuit complète ici. Je suis sur qu'ils mettront des soldat partout qui vérifieront toute personne à cheval ou à pied.

Je relevai les yeux vers Rui et soupirai. Oui, sûrement. Je n'avais pas vraiment prévu de devoir dormir dans une grotte, même rien que pour une nuit... et encore moins tout seul. ça me rassurait pas vraiment, mais bon, je me débrouillerais... c'était pour ça que j'étais parti après tout.

- Ah ces abrutis, pourquoi il fallait que ce soit aujourd'hui qu'ils décident de travailler sérieusement? soupirai-je.

Ils m'auraient évité bien des soucis s'ils avaient du attendre demain pour me chercher. Bien sûr, maintenant qu'ils savent que je suis hors du chateau, ils vont surveiller.

- Ah ces abrutis, pourquoi il fallait que ce soit aujourd'hui qu'ils décident de travailler sérieusement? soupira-t-il.

Rui laissa un petit sourire amusé ce dessiné sur ses lèvres. Le prince était une personne importante c'était plutôt évident pourquoi, il travaillait sérieusement quand même non ? Toute personne censé voudrait sauvé le prince, mais apparemment on était pas dans un monde ou les gens sont censé d'esprit.

- Si vous voulez, je peux passé la nuit ici ? Je pourrais guêter les alentours.

Il proposait comme ça peut-être que le prince refuserait si c'était le cas, c'était pas grave. Rui était juste un serviteur dévoué à ceux qui l'employait alors bon.

- Si vous voulez, je peux passer la nuit ici ? Je pourrais guetter les alentours.

Mon coeur rata un battement à ses mots. Ce n'était sûrement une bonne idée qu'il reste avec moi... ni qu'il soit si serviable. Mais il ne fallait tout de même pas que j'oublie qu'il ne faisait que son travail. Ce n'était pas comme si ses intentions cachaient quelque chose...

- Non merci... je vous ai fait prendre assez de risques je crois.

Je détournai les yeux. Je n'allais tout de même pas lui dire qu'au contraire de ce que je disais, je voulais qu'il reste avec moi... Partir loin d'ici était finalement une bonne idée... rester enfermé dans le chateau avait fini par user sérieusement mon cerveau.

- Non merci... je vous ai fait prendre assez de risques je crois.

Les risque ça le connaissait. Sa vie était un risque à elle seule. Vivre en étant lui n'était pas facile alors bon. Cela ne l'aurait pas déranger de resté ici avec le prince juste pour la nuit a fin d'être sur qu'il était en sécurité.

- Vous êtes sur ?

Rui aurait souhaité passé un peu plus de temps avec son ami en fait. Oui c'était ça, il allait laissé partir le seul ami qu'il est eu dans sa vie alors ça lui faisait quelque chose au fond.

- Vous êtes sur ?

Ses pensées qui suivirent me troublèrent autant qu'elles firent serrer mon coeur. Voilà, au mieux j'étais un ami. Mais j'étais un homme, que pouvais-je espérer d'autre? D'ailleurs, je ne devrais pas vouloir plus que ça!

- Je ne veux pas vous ennuyer avec mes problèmes.

Je lui laissai en quelque sorte le choix. Soit il restait en me disant que cela ne l'ennuyait pas ou que c'était son devoir ou autre chose de ce genre, soit il n'insistait pas et il s'en irait. Je ne savais pas trop ce que je préférais... mais comme je me le disais, il serait plus sage qu'il ne reste pas.

- Je ne veux pas vous ennuyer avec mes problèmes.

Comme si cela pouvait l'ennuyer ? Nah, mais quand même fallait pas exagérer. Il était loin d'être ennuyer et puis bon les problèmes du prince sur son dos, si il pouvais l'aider c'est tout ce qui comptait pour lui. Il se plaça on le flanc du cheval à fin de l'utiliser comme oreiller. Le cheval ne réagit pas.

- Mais j'insiste. Je voudrais resté ici cette nuit a fin de vous aidé.

Il fait un grand sourire au prince avant de fermer les yeux et de ce concentrer sur tout ce qui l'entourait.

Il s'installa contre le cheval, même sans rien dire, je crois que j'avais ma réponse. Il n'était pas difficile de s'en rendre compte.

- Mais j'insiste. Je voudrais rester ici cette nuit afin de vous aider.

Il me fit un grand sourire avant de fermer les yeux. Je souris à mon tour, ne m'embêtant pas à réprimer ce sourire alors qu'il ne le verrait pas.

- Très bien, comme vous voulez.

Et je n'allais certainement pas lui dire de s'en aller, maintenant que je savais qu'il voulait rester, je pouvais profiter des heures qui nous restaient avant que je partes... je mettrais sûrement plusieurs mois avant de revenir, ça me ferait quelques bons souvenirs à chérir en attendant de le revoir.

- Très bien, comme vous voulez.

Rui fut content que le prince accepte finalement sa présence. Enfin peut importe ce qu'il aurait dit il ne serait pas parti de toute façon alors ça ne changeais pas grand chose. Il voulait profité de cette dernière nuit avec un ami. Ensuite il serait seul dans cet immense château.

- Au fait auriez-vous réfléchit à un nom pour la boule de poil.

Rui n'en avait trouvé aucun et pourtant il y réfléchissait intensément depuis qu'il avait trouver ce petit chat. Rui ignorait aussi si le cheval blanc avait un nom qui sait peut-être en avait-il un.

- Au fait auriez-vous réfléchi à un nom pour la boule de poil.

En fait, je n'y avais pas tellement songé, je pensais qu'il en trouverait un tout seul, qu'il n'aurait pas besoin de moi pour ça. Un sourire se dessina en entendant ses pensées.

- Fubuki... c'est le nom du cheval.

L'écuyer avait de bonnes idées pour trouver le nom des chevaux, ça leur allait toujours très bien. Il n'y avait que pour Rakurai qu'il n'avait pas choisi, c'était un nom que je trouvais très beau et connaissant le caractère du monstre, c'était très approprié.

- Et non, je n'ai pas réfléchis à un prénom pour le chat.

Tant qu'a avoir répondu à ses pensées, autant répondre aussi à ce qu'il avait réellement formulé.

- Fubuki... c'est le nom du cheval.

Fabuki ? Rui devrait ce faire à l'idée que le prince pouvait lire c'est pensé c'est quelque chose qu'il oublié tout simplement. Il était trop perdu dans ses pensé pour toujours repensé à cela. Mais maintenant, il savait comment appeler le cheval.

- Et non, je n'ai pas réfléchis à un prénom pour le chat.

Il allait devoir cherche encore et toujours ce creuser la tête tout simplement comme, il l'avait toujours fait au par avant. Il tourna la tête vers le prince et regarda la boule de poil.

- Vous allez vraiment lui manqué.

C'était presque écrit au ciel. Le chaton semblait avoir adopté le prince autant que Rui.

- Et pas seulement à lui, murmura-t-il pour lui même.

Le cheval hénit. Fabuki l'avait entendu lui.

- Vous allez vraiment lui manquer.

Je baissai les yeux sur le chat qui leva les yeux vers moi, comme attendant que je fasse quelque chose. Lui aussi allait me manquer, il était vraiment mignon, mais ce n'était pas le seul... et dans une autre mesure.
J'entendis Rui murmurer quelque chose, sans avoir compris quoi. Je relevai la tête quand le cheval hénit.

- Plait-il? Vous avez dit quelque chose mais je n'ai pas entendu.

Il m'arrivait parfois - souvent - d'être curieux. Mais j'avais tellement l'habitude de tout savoir sur les pensées des gens que lorsque je n'entendais pas une bribe di'nformation, c'était un peu frustrant. C'était une très mauvaise habitude, je vous l'accorde.

- Plait-il? Vous avez dit quelque chose mais je n'ai pas entendu.

Rui lança un regard au cheval comme voulant dire salle traître. Il l'avait dénoncé ou, il le ferait. Il soupira doucement avant de regardé doucement le prince.

- Je n'est rien dit.

Et c'était surtout pas important. Rui allait quand même pas ce répéter c'était plutôt gênant quand, on y pense bien. Il ferma une nouvelle fois les yeux, il espérait quand même que au fond le prince décide de resté ici.

- Je n'ai rien dit.

Oh... ce n'était sûrement pas important... pas la peine de me prendre la tête avec ça pour le moment. Je me reculai légèrement pour avoir le dos contre la paroi puis j'y appuyai ma tête avant de fermer les yeux à mon tour. Le chaton commença à se frotter contre ma main, cherchant des caresses. Finalement, ce n'était pas si difficile de trouver un nom pour un animal.

- Naderu... c'est joli, ne?

Le chat miaula, bon au moins lui il aimait... mais c'était pas vraiment à lui que je posais la question tout de même.

- Naderu... c'est joli, ne?

Rui entendit le chaton miauler. Apparemment à lui ça lui plaisait, mais c'était mignon comme nom. Et c'était original, c'était certain qui devait pas en avoir des tonnes qui portait ce nom.

- Oui c'est joli. Va pour Naderu.

Il fit un petit sourire c'était tout simplement un joli nom et comme ça il n'aurait pu à chercher. Il tourna la tête vers le prince en souriant.

- Merci vous venez de m'épargner des jours de recherche.

Peut-être plus que des jours en fait. Mais bon c'était un détail après tout.

- Oui c'est joli. Va pour Naderu.

Je souris. Eh bien voilà qui était fait. Je rouvris les yeux et vis Rui me sourire. Mon coeur fit un bond. Ah non, ça n'allait quand même pas recommencer.

- Merci vous venez de m'épargner des jours de recherche.

Je ris doucement et secouai la tête.

- Mais de rien, ce fut un plaisir.

Et puis, ce n'était pas grand chose en fait. Mais au moins ce chat aurait un nom à présent, et il n'en était pas peu fier. Je l'entendais tourner encore et encore les syllabes dans son esprit, roulant le 'r' dans un ronronnement.

- Mais de rien, ce fut un plaisir.

Décidément le prince était vraiment quelqu'un de bien comparé à bien des nobles de cette vie. Personne ne lui aurait autorisé de garder un chat et encore moins aidé à lui trouver un nom si ça avait été le cas. Rui ce leva et s'avança vers le prince et sans trop savoir pourquoi, il le prit dans ses bras et le serra contre lui.

- Vous allez vraiment me manquer à moi aussi, dit-il.

Quand, il eu connaissance de son geste, il ce recula brusquement gêner de son geste, il n'aurait pas du faire cela. Il n'était pas censé faire des choses comme ça. Pourquoi, il avait fait ça ?

- Désolé, je...je n'aurais pas du faire ça.

Il retourna s'asseoir ou Fubuki le cheval le regardait. Rui détourna la tête à croire que les animaux le comprenait mieux que lui pouvait ce comprendre.

Je regardai Rui s'approcher de moi puis il me prit dans ses bras. Mon coeur s'arrêta et mes joues rougirent brusquement.

- Vous allez vraiment me manquer à moi aussi.

Il n'en fallut pas plus à mon coeur pour entamer une course effrénée. Je me retins à grand-peine de ne pas me blottir contre lui et il s'écarta de moi. Je sentis un vide étrange se former au fond de moi.

- Désolé, je...je n'aurais pas du faire ça.

Je baissai la tête pour qu'il ne voit pas à quel point son geste m'avait troublé.

- Ce n'est pas grave...

Oh non, ça ne l'était pas... au contraire, mais ça je me le devais de le garder pour moi. J'inspirai silencieusement pour me calmer.

- Ce n'est pas grave...

Mais qu'est-ce qui lui avait pris à Rui de faire une tel chose ? Il savait qu'il n'avait pas le droit de faire de tel geste. Il soupira silencieuse avant de posé sa tête sur le cheval et de fixé le ciel intensément et il posa son bras sur son visage. Le fait qu'ils viennent de faire ça le rendait soudainement timide. Il ne savait même plu si, il pouvait regardé le prince en face.

- Je...suis vraiment désolé.

Jamais ses excuses n'excuserais réellement son geste ça c'était certain, il soupira doucement et secoua la tête.

- Je...suis vraiment désolé.

Je soupirai longuement. Je ne voulais pas qu'il s'excuse, il n'y avait pas de raison, j'étais heureux qu'il m'ait pris dans ses bras... même si maintenant nous étions tous deux très gênés.

- Cessez de vous excuser s'il vous plait...

C'était tout ce que je pouvais en dire, j'espérais qu'il ne me demanderait pas de raison, je ne savais pas ce que je lui répondrais. Je ne pouvais pas lui dire ce que je pensais ressentir... car quoique je dise, il s'en douterait sûrement.

- Cessez de vous excuser s'il vous plait...

Rui hocha simplement la tête. Il allait arrêter de s'excuser de vive voix, mais pourtant au fond, il voulait s'excuser car bon ça ne se faisait pas ce genre de geste surtout pas entre homme. Et encore moins quand on est pas du même rang social. Il soupira et posa sa main sur son front.

- Mais qu'est-ce qui m'a prit ?

Il avait dit ça plus pour lui même, il avait agit sur un coup de tête, il était encore trop impulsif.

Il hocha la tête mais je continuais d'entendre ses pensées tourner. Il s'en voulait et il n'avait apparemment pas décider de passer à autre chose. Maintenant c'était fait, pas besoin de se le rabacher...

- Mais qu'est-ce qui m'a prit ?

Je soupirai. Il était pénible quand même. Je me levai, m'approchai et m'agenouillai près de lui. Je me blottis contre son torse avant qu'il ne se pose la moindre question. Maintenant c'était moi qui me demandait ce qui m'avait pris...

- Voilà, nous sommes quittes maintenant. Alors cessez, vos pensées sont insupportables.

Heureusement pour moi que j'avais appris à garder une voix stable même quand j'étais troublé sinon je n'aurais jamais pu aligner deux mots. Je me redressai finalement - à contre-coeur - en priant pour que mes joues ne soient pas rouges...

- Voilà, nous sommes quittes maintenant. Alors cessez, vos pensées sont insupportables.

Rui fut tétanisé sur le coup. Son coeur avait même cesser de battre sur le coup. Il regarda le prince alors que celui-ci se relevait finalement. Rui attrapa la main de celui-ci et l'attira une nouvelle fois vers lui le serrant cette fois-ci contre lui. Il ferma les yeux profitant de cette instant.

- Pardonnez-moi ce que je m'apprête à faire, murmura-t-il.

Avant même qu'il laisse le temps au prince de dire quoi que ce soit, il captura doucement ses lèvres sans savoir pourquoi. Une impulsion sûrement encore une fois.

Contrairement à ce que j'aurais osé imaginer, Rui attrapa ma main pour m'attirer à nouveau dans ses bras. Mon coeur s'arrêta net, je cessai même de respirer.

- Pardonnez-moi ce que je m'apprête à faire, murmura-t-il.

Et il s'empara de mes lèvres... je répondis à son baiser, me rendant compte à quel point ses lèvres étaient douces. Je refoulai toutes les pensées qui me disaient que je n'avais pas le droit à ça. Nous étions deux hommes, et en plus de ça j'étais le prince héritier d'un puissant royaume... comment pouvais-je faire ça? Comment pouvais-je adorer ça? Comment mon coeur pouvait-il s'emporter de cette façon?
Je mis fin au baiser après quelques instants et baissai la tête, honteux d'avoir tant aimé ses lèvres.

Rui fut surpris que le prince réponde à se baiser. Il aurait du le repoussé en temps normal, mais il en avait rien fait. Pourquoi ? C'était bizarre quand même. Il regarda le prince droit dans les yeux ce posant d'innombrable question en ce moment même.

- Je suis vraiment désolé.

Encore une fois c'était plus fort que lui, il devait s'excuser c'est tout. Mais, il y avait quelque chose à s'excuser après un tel geste.

- Je n'aurais pas du...

Effectivement, il n'aurait pas du car ça ne ce faisait pas ce genre de chose.

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